par Christian Biral 
L’Instant Vinyle vous propose de découvrir un album oublié. Si vous aimez les premiers albums solo d’Eric Clapton et les ambiances de J.J. Cale, vous serez comblé par Lost in Austin de Marc Benno ! À l’écoute de cet album, si vous avez pensé aux albums mythiques d’Eric Clapton en solo comme 461 Ocean Boulevard ou Slowhand, vous avez tapé juste !
Un album oublié, mais un casting de rêve
On retrouve dans Lost in Austin des piliers du son de Clapton de l’époque : Carl Radle à la basse, Dick Sims aux claviers, ainsi que Jim Keltner à la batterie, un musicien que les plus grands se sont arrachés (citons rapidement à son actif John Lennon, Mick Jagger, Neil Young, Rod Stewart, Elton John et des dizaines d’autres).
Parmi les musiciens figure également Albert Lee, un véritable maître de la guitare, particulièrement apprécié par Eric Clapton. Rappelons qu’on peut les entendre tous les deux croiser le manche de leurs guitares dans le mythique double live Just One Night, que nous avons déjà écouté dans un épisode précédent de L’Instant Vinyle.
Le virtuose du saxophone, Dick Morrissey, joue également sur l’album. Enfin, on entend bien entendu Clapton lui-même à la guitare, et le tout est parfaitement produit par le légendaire Glyn Johns, producteur attitré des Rolling Stones.
Un casting de rêve, et le miracle, c’est que tout ce beau monde est parfaitement en place et joue de manière subtile, au service des chansons, toutes écrites ou co-écrites par Marc Benno, à l’exception d’une reprise.
Des débuts prometteurs
Les débuts de Marc Benno remontent aux années 60 à Dallas. Il accompagne alors des musiciens qui deviendront bientôt célèbres, comme Steve Miller et Boz Scaggs. Il joue avec le groupe Felicity, qui deviendra les Eagles, et avec Moving Sidewalks, où officie Billy Gibbons, futur fondateur de ZZ Top.
Il continue les collaborations prestigieuses après son départ pour Los Angeles, où il forme le groupe Asylum Choir. Par la suite, il poursuit sa carrière en solo et, pour l’anecdote, invite un jeune prodige alors inconnu dans son groupe et le fait enregistrer pour la première fois : Stevie Ray Vaughan.
La liste des légendes avec lesquelles il a travaillé, en studio et en tournée, est impressionnante. Par exemple, Marc Benno a été choisi pour jouer de la guitare sur le fameux L.A. Woman des Doors, où il accompagne Robbie Krieger sur presque tous les morceaux. C’est au cours de cette époque que Benno rencontre Clapton à Hollywood, alors qu’il joue avec le Tulsa Review du fameux Leon Russell, avec qui il enregistre deux albums historiques.
Lost in Austin est une pépite qui mérite d’être redécouverte !
Ecoutez l’émission L’Instant Vinyle sur Lost in Austin de « Marc Bello »
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Un magnifique album dont j’ai fait l’acquisition il y a quelques jours, je n’avais aucune connaissance de l’artiste ! Un de ces album que l’on peut trouver à un prix très abordable !